I.16. Méditation & Simplicité

Une loi me semble opérer une loi sur les personnes aspirant à l’union avec le présent de sorte à connaître un éveil : plus l’esprit, l’intellect est complexe et l’esprit  ample, plus le défi à relever pour atteindre ce présent, et cet éveil est grandiose.

Mais qu'une chose soit claire : tandis que, selon moi, en vérité, la vie est quelque chose de vraiment très simple et les problématiques rencontrées en son flot proviennent d’un esprit humain déraisonnablement complexe.

Donnez-lui des instructions toutes simples, il les transformera en un tas de spaghettis indémêlables.

Cet article ne vise pas votre intellect, mais votre intuition.

Pour s’unir au présent, il suffit “d’habiter son corps et d’être présent à soi et au monde”, ce qui n’implique pas d’assumer cette pratique en retrait de vos activités quotidiennes, car comme disait le Socrate : “faire, c’est être”.

Je pense qu’Eckhart Tolle nous a involontairement fourvoyé dans notre quête de l’éveil, égaré quelque part. Je m’explique : la présence ne s’oppose pas forcément à la pensée et inversement, bien que la pensée puisse nous éloigner de la présence en niant tout ce qui lui est externe, il est toujours possible de la pratiquer sans s’enfermer dedans si l’on est attentif assez.

Je me répète : La pleine conscience ne s’oppose pas forcément à la pensée selon moi, tandis que la pensée à tendance à nous tirer de la pleine conscience. A vouloir absolument atteindre un silence de la pensée, on oublie bien souvent d’être dans l'instant présent, avec ou sans pensée. Vous rappelez-vous pourquoi avez-vous désiré faire taire vos pensées, dans un premier temps ?

Sur ce, bienvenue dans la non-dualité méditation/activités, et présence/mental, en tant qu’aspirants à l’illumination que vous êtes.

Soyez, et soyez simple. Ni plus, ni moins. La pensée et la présence, ni l’un, ni l’autre ne s’exclut.

PS : N’oubliez pas qu’un, ou des points d’ancrage peuvent vous servir d’assise, que ce soit la respiration, l'ouïe, le toucher ou même la vue.