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Hayao le Snark
4 janvier 2024

III) De L'Infini & Du Mental (Acceptation Inconditionnelle Du Réel VS. Fuite Mentale, Négation Du Réel)

Il est préférable de réduire le phénomène de la clairvoyance en une seule et unique phrase : "Il s'agit de l'expérience de l'infini sans aucunes limites" ou encore qu'il s'agit de "s'observer soi-meme", c'est à dire d'être son expérience même et d'être les yeux qui voient, les oreilles qui écoutent et le toucher qui palpe. Et lorsque l'on prend conscience de notre nature infini qui prend en l'occasion une forme fini pour exprimer un état infini, l'espace nous séparant de la dite clairvoyance est grandement diminué et l'abime s'interposant entre les deux états devient fossé. Et oui, pour certains, cette vaste réalité n'est potentiellement qu'un rêve, un rêve à propos... d'être une personne... Le fameux "je" que l'univers incarne momentanément afin d'expérimenter son aspect total et absolu, et oui, "dieu", ce n'est que ca : des étendues cosmiques attendant d'être expérimenté par des points de vue subjectif, câblé à la totalité.

Attention à ne pas s'égarer dans une multiplicité de systèmes de pensées qui apportent plus de confusion plutôt que d'ordonnancement de la pensée. En fait, plus les enseignements sont bridés, et plus l'on a de chance de connaitre l'illumination. C'est en cela que les premiers chrétiens visaient juste lorsqu'il disaient que "bénis soient le simples d'esprit, le royaume des cieux leurs appartient"... En effet : les qui, pourquoi, comment sont à bannir de l'esprit si clairvoyance l'on désire.

D'une simplicité sans égales serait la clairvoyance, sans l'existence de kabbales existentielle, nous voulant absolument coupés de notre rapport symbiotique de l'espace sidéral et de notre potentiel latent de dieu miniature (vraiment), coupure ayant pour objet la prédation. Christophe Allain le met en mots ainsi : tout le monde est l'univers entier rêvant d'être lui-même.

Alors comment se peut-il que nous ayons laissé ainsi tout dégénéré ? Et bien il faut savoir que tout cela pris en des temps reculés de manière inouïs, qu'on peinerais à ne serait-ce qu'à se représenter et évoquer le souvenir, vague.

Cependant, il est possible, en faisant usage de la logique, d'imaginer qu'il fut un temps ou le sapiens dû, alors qu'il commençait à se délier de sa nature animale, se retourner contre lui même en se privant de l'extrasensorialité. Ainsi c'est tout le règne de l'homo (dont le sapiens n'en est que l'un des échantillons) qui dû effectivement et probablement passer du royaume des 5 sens (5 sens classiques se convertissant naturellement en clairvoyance) au royaume du sixième (le mental, qui par son expression induit une négation de tout ce qui touche aux royaumes invisibles).

La voie de l'extrasensorialité est plus que simple : il suffit de faire fi des soucis, se foutre la paix et d'être en notre conscience, là ou elle se situe, d'ailleurs qu'importe ou se trouve elle, ou qu'elle soit, vêtissez là, incarnez là.

Activez la pleine conscience au monde, à soi, à l'instant présent. Peut-être cela court-circuitera vos pensées et vous rendras plus présent, en douceur, vous laissant habiter la conscience en réalité omniprésente.

Là réside une vérité de la vie : c'est sa simplicité excessive, si nous nous plaisions pas à tout complexifier outre mesure, le phénomène de la clairvoyance y compris, tout serait simple, réellement. Mais nous nous plaisons à ériger cette hypersensibilité à un accomplissement sans précédant... En réalité celui-ci est proportionnelle aux dimensions de notre esprit et sa capacité à sur intellectualiser les choses...

Qu'importe si votre pensée revient ou non à la charge : soyez la pour l'accueillir, et devenez même présent à elle, pensez en conscience. De là, si elle s'évanouit, qu'importe, et si elle persiste : eh bien, vous vous observez vous même, empêchez là seulement de vous isoler des environs. L'essentiel n'est pas d'être vide de penser ou de faire usage d'elle, la pensée, mais d'être PRESENT, avec ou sans pensées, c'est aussi simple que cela.

Pensez à ce fait : les études semblent prouver que chez le bébé tout juste sortit du vendre de sa mère, il n'existe nul séparation entre ce qu'il perçoit par les 5 sens, le décor, et sa notion d'identité : il se confond avec tout ce qu'il perçoit. C'est seulement lors de l'apprentissage d'une langue, qu'il apprend à se différencier de l'environnement et se construire une identité propre : en apprenant que cette salle est la salle à manger, il ne devient plus la salle à manger lorsqu'il s'y ballade, et oui : la personnalité se construit par illusion de scission de l'infini.

N'oubliez jamais votre nature la plus profonde, qui est : Amour inconditionnelle (vs. un royaume de peurs) = Conscience pure = infinis sans restrictions aucuns.

Pour conclure, au risque de faire cliché, il ne demeure dans l'absolu que deux choix : écouter le penseur ou écouter le réel, se retrancher dans notre cognition ou faire face au réel, lui manifester présence ou se retrouver virtuellement ailleurs.

"Ce n'est qu'hier que je m'imaginai dans la sphère de la vie tel un fragment frémissant sans rythme. Aujourd'hui, je sais que je suis la sphère et que la vie se meut en moi, en fragments rythmés." - Khalil Gibran

"Dans l'éveil, ils me disent : "Toi, et le monde dans lequel tu vis n'êtes qu'un grain de sable sur le rivage immense d'une mer infinie."

Dans mon rêve, je leur dis : "Je suis la mer infinie, et les univers réunis ne sont, sur mon rivage, que grains de sable."

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