I.5. Dogme Scientifique, Dieu et 4ème Dimension

Il est un axiome en science moderne qui consiste en ce que le temps et l'espace soit en fait la même chose. Oui vous avez bien lu : selon la science moderne, le temps est de l'espace et l'espace est du temps. Il ne peut y avoir d'affirmation plus fausse. Bienvenue dans la secte de la pensée scientifique.

Espace-Temps (Einstein pour les noobs) : Le temps et l'espace sont la même chose. C'est comme si le temps et l'espace pouvaient être palpables, comme de la matière. Ainsi, si l'on applique un dé-zoom maximal sur notre univers, il nous apparaîtrait comme un bloc, au sein duquel seraient occupées toutes les positions possiblement occupables dans l'espace, et ce, dans le passé, le présent et le futur. On pourrait donc se déplacer librement dans tous les sens, toutes les directions, spatialement et temporellement. Avancer dans l'histoire, régresser dans le passé. Ainsi l'histoire entière de notre cosmos nous serait visible comme un bloc de matière faisant office de carte, traçant sa progression depuis ses tout débuts à ses dernières fins. -> "Le temps est l'image mobile de l'éternité immobile." - Platon

Du point du vue spirituel, seul l'éternel présent est réel, passé et futur ne sont que chimères. Du point de vue du matériel, le présent est illusoire : seul le passé et le futur sont réels. De la complémentarité de ces deux conceptions (non-dualité) naît ce que les mystiques appellent "Dieu", les êtres "Existence", les scientifiques "Univers", les philosophes "Conscience", les programmeurs "Information", les magiciens "Imagination".

Il existe une correspondance en psychologie analytique, soit celle de « l'inconscient collectif » que Jung décrit comme « une condition ou une base de la psyché en soi, condition omniprésente, immuable, identique à elle-même en tous lieux ». De ces affabulations est née un archi fantasme, celui de la « quatrième ou cinquième dimension », une dimension même qui échapperait aux notions d'espace et de temps, un peu comme dans l'émission télé The Twilight Zone ou encore le tesseract des êtres du bulk dans Interstellar de Christopher Nolan. Dire qu'il existe une éternité en dehors des concepts de Dieu, absolu, ou inconscient collectif, qui occuperait tous les lieux et tous les instants occupables du continuum espace-temps est une bonne idée... De science-fiction et un bon coup de vernis intellectuel puisqu'il est en réalité irrationnalisable sauf par intervention... Des concepts d'espace ou de temps !

Si l'on prend le temps juste une seconde pour réfléchir à ces concepts de « quatrième dimension » et « d'éternité » on se rend compte qu'ils ne divergent pas tellement de celui de dieu ou inconscient collectif. Si dieu est présence, mémoire et projections, on peut comprendre que certaines personnes qui perçoivent cela ont pris leurs perceptions comme réel et éternel tant réalistes soient-elles en tant que projections pour eux. Ainsi naquirent les concepts d'atemporalité et de dimensions multiples... Des futurs déjà vécus car conçus en allant jusqu'au bout du fantasme qui est une projection, des passés jamais vécus, car l'imagination étant passé du stade de projection à mémoire, selon la course de l'instant présent, et étant restés tous deux inachevés mais bien réels dans leur teneur de songe. Bienvenue dans la plus grande source de matrixage des esprits ! En réalité je pense que le relatif s'incarne dans la réalité le temps d'une vie puis retourne à l'absolu, le cas de la réincarnation est impersonnel bien que ca puisse flatter l'ego de se dire que j'ai été tel ou tel personne dans une autre vie, peut-être est-ce le collectif qui se réincarne - faisant de toutes les âmes ayant un jour foulé du pied la Terre, nos vies antérieurs puisque nous sommes tous un, une unité, la plupart des gens habituellement ne songent pas à ce que tout cela implique – et ce collectif proviendrait du même matériau prima qui sembleraient répondre répondre à la loi du « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », l'âme collective semble ainsi correspondre à l'oubli et au renouveau. Sans parler de la résurgence d'âmes immortalisées venus du passé et l'incarnation d'âmes provenant de peut-être, je ne sais pas, l'infini.